23 avril 2009
Une soirée
Une soirée, parmi d’autres, ce mec, parmi d’autres. Celui qui m’plait bien. Qui me plait bien assez pour trop m’intimider. Celui qui pourrait faire que j’t’oublie. Celui qui pourrait peut-être me faire sourire jusque dans les yeux ?
C’était chez lui. Et des amis. J’ai veillé jusqu’à tard. Lui aussi. Plein de gens dormaient sur place. Plein de gens dormaient déjà. Au dernier moment je me sui décidée. Y avait L. pour m’y aider. J’ai pris la place qu’il restait dans son lit. Il s’est rien passé. Il était collé à moi toute la nuit (quatre heures…) par dessus la couette. Son ronflement à mon oreille. J’ai pas dormi. Parcequ’il dormait. J’voulais le toucher. Je l’ai pas fait. Parce que je crois qu’il n’en avait pas envie. Pour dormir aussi vite. Il sort d’une relation de huit ans… Il doit pas trop avoir l’habitude de dormir tout seul. C’est ce que je me suis dit. Il était collé à moi. Très fort.
C’était frustrant.
Le lendemain j’ai passé toute la journée chez eux. Au soleil. On a fait les enfants. J’étais pas très vivante mais c’était bien.
Avant de partir, M. est venu me voir. Elle m’a dit qu’elle venait de discuter avec lui. Il disait qu’il était un peu perdu. Qu’il commençait à regretter d’avoir quittée sa nana. Qu’elle allait bientôt débarquer sur paris. Pour en discuter sûrement. Il disait qu’il était amoureux d’elle . mais que c’était compliqué.
J’ai l’impression que c’est toujours la même histoire. Une éternelle répétition. De déceptions.
Mais je m’en fous. J’aimerais apprendre à vivre comblée sans personne.
J’ai reçu une carte de toi la semaine dernière.
Trois mots pour mon anniversaire. Sans ponctuation.
Je t’en avais envoyé deux moi. J’ai pas pu m’en empêcher. À chacune les même phrases. Pour te dire que j’étais en vie. Pour être dans tes pensées au moins deux minutes de temps en temps. Deux minutes forcées.
Je ne savais pas si tu jouerais avec moi. À ce jeu de celui qui donne des fausses nouvelles. Juste pour exister un peu. Quelques mots sans importance pour ne pas s’oublier.
Un jour, je regardais ce film, jeux d’enfants, à la télé. J’t’ai demandé si on finirait comme ça ? Tu m’as dit « nan, quand même ! J’espère pas ».
Peut-être pire.
Nan. Quand même. J’espère pas.
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